Le président de CIDCA parle de la coopération internationale au développement de la Chine et de ses contributions au développement mondial en matière de droits de l’homme

Luo Zhaohui, président de l’Agence chinoise de coopération internationale pour le développement (CIDCA), a accordé une interview au China Media Group pour une grande émission télévisée sur les droits de l’homme en Chine dans la nouvelle ère, diffusée sur les chaînes de télévision CCTV 1 et CCTV 4 du 26 au 30 décembre dernier. Voici un résumé de son interview.

Il est devenu une compréhension commune parmi les pays en développement que les droits à la survie et au développement sont les droits de l’homme les plus fondamentaux.

En tant que pays en développement, la Chine a réussi à éradiquer la pauvreté absolue, à bâtir une société modérément prospère à tous égards et à maintenir son statut de deuxième plus grande économie du monde. Le développement de la Chine présente trois niveaux d’importance du point de vue de la coopération internationale au développement, à savoir, le développement de la Chine est une énorme contribution à la société humaine et au développement des droits de l’homme, le développement de la Chine signifie que l’aide internationale au pays pourrait être réduite et déplacée vers d’autres pays dans le besoin, et le développement de la Chine signifie qu’elle est plus capable d’aider d’autres pays en développement.

La contribution de la Chine à la sauvegarde du droit à la survie

Diriger la coopération internationale contre le COVID-19. Confrontée à une pandémie d’une gravité inédite depuis un siècle, la Chine a fourni l’aide humanitaire d’urgence la plus importante et la plus longue depuis la fondation de la République populaire de Chine. La Chine a fourni des quantités massives de matériel anti-pandémie à 151 pays et 13 organisations internationales, et a envoyé des équipes d’experts médicaux dans les 34 pays. Elle a également fourni plus de 2,2 milliards de doses de vaccins à plus de 110 pays et quatre organisations internationales.

Fournir une aide alimentaire à long terme. La Chine a récemment fourni une aide alimentaire d’urgence ciblée à plus de 20 pays, dont l’Afghanistan, le Sri Lanka et l’Ouganda. La Chine a aidé d’autres pays en développement à obtenir suffisamment de nourriture par divers moyens, tels que la création de centres de démonstration agricole, la promotion de la technologie du riz hybride et la formation de talents agricoles. Elle est également le pays qui a fourni le plus d’assistance financière de tous les pays en développement, envoyé le plus d’experts et réalisé le plus de projets dans le cadre de la coopération Sud-Sud de l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) de l’ONU.

Contribuer à la réduction de la pauvreté dans le monde. La Chine a réalisé plus de 6 000 projets de subsistance « petits mais intelligents » couvrant la culture et l’éducation, les soins de santé, l’approvisionnement en eau, l’éradication de la faim et le renforcement des capacités. La technologie chinoise Juncao a fait ses débuts en Papouasie-Nouvelle-Guinée il y a 21 ans en tant que projet d’assistance officielle. Aujourd’hui, la technologie s’est répandue dans plus de 100 pays et a créé des centaines de milliers d’opportunités d’emplois verts pour les populations locales.

Fournir une aide humanitaire d’urgence. La Chine a toujours prêté main forte aux pays en développement victimes de catastrophes et a bénéficié à des millions de sinistrés. Des exemples récents incluent le tremblement de terre en Afghanistan, la peste acridienne au Pakistan, les éruptions volcaniques aux Tonga et la guerre en Ukraine. Au cours de la dernière décennie, la Chine a mené près de 400 missions d’aide humanitaire d’urgence.

Attacher une importance dans l’assistance étrangère de santé publique. Au fil des ans, la Chine a envoyé plus de 1 100 équipes médicales dans 72 pays et régions d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine. L’artémisinine découverte par le professeur chinois Tu Youyou il y a 50 ans a joué un rôle vital dans la lutte contre le paludisme et a profité au monde entier.

La contribution de la Chine à la sauvegarde du droit au développement

Améliorer le développement. La Chine a investi des sommes importantes dans le développement commun mondial, en particulier dans l’amélioration des moyens de subsistance des peuples des pays en développement par divers moyens tels que des projets globaux et une assistance technique, des secours humanitaires d’urgence et la formation des ressources humaines. Le nombre de pays bénéficiaires de l’aide chinoise est passé ces dernières années de plus de 110 à plus de 160. Malgré la pandémie de COVID-19, les projets d’assistance traditionnels de la Chine étaient au nombre de 69. Soixante-sept projets ont été financés par le Fonds d’aide pour la coopération Sud-Sud et le développement des ressources humaines. La Chine a lancé 6 113 projets de ressources humaines et ont formé environ 150 000 personnes pour le compte d’autres pays en développement. Au cours des 72 années d’aide étrangère, la Chine a réalisé des milliers de projets finis et de livraison de matériaux, ainsi que des dizaines de milliers de projets de coopération technique et de projets de coopération pour le développement des ressources humaines, et a formé plus de 400 000 personnes de divers types pour le développement des pays.

Construire conjointement l’initiative « la Ceinture et de la Route ». L’initiative « la Ceinture et la Route » proposée par la Chine couvre la terre et la mer, s’étend d’est en ouest, relie les temps anciens et modernes et profite au monde entier. À ce jour, plus de 140 pays et 30 organisations internationales ont signé des documents de coopération de « la Ceinture et la Route » avec la Chine. L’initiative a donné des résultats fructueux, notamment le corridor économique Chine-Pakistan, le chemin de fer Chine-Laos, la première autoroute d’Afrique de l’Est, le premier pont maritime aux Maldives et 82 zones de coopération économique dans le monde entier.

L’Initiative pour le développement mondiale (IDM). L’initiative est une réaffirmation du concept de base des droits de l’homme centré sur les personnes, qui est conforme à l’Agenda 2030 des Nations Unies pour le développement durable. Pour une mise en œuvre complète de l’initiative, la Chine a annoncé une série de mesures majeures en juin 2022, notamment la création du Centre de promotion du développement mondial, la tenue du Forum sur l’action mondiale pour le développement partagé, la transformation du Fonds d’aide pour la coopération Sud-Sud de la Chine en Fonds mondial de développement et Fonds de coopération Sud-Sud avec un financement supplémentaire d’un milliard de dollars et offrant 100 000 opportunités de formation supplémentaires. Jusqu’à présent, plus de 100 pays et organisations internationales, y compris des agences des Nations Unies, ont soutenu l’initiative IDM, et plus de 60 pays ont rejoint le groupe d’amis de l’IDM.

La coopération Sud-Sud. La Chine a annoncé la création du Fonds d’aide pour la coopération Sud-Sud et de l’Institut de coopération et de développement Sud-Sud en 2015. Le fonds a travaillé avec plus de 10 organisations internationales dans des domaines tels que la santé publique, le changement climatique et la protection de l’environnement, et a réalisé plus de 130 projets dans plus de 50 pays, bénéficiant à plus de 20 millions de personnes. L’institut a inscrit plus de 300 fonctionnaires pour des diplômes de maîtrise et de doctorat de 67 pays, dont beaucoup ont été promus au niveau ministériel après l’obtention de leur diplôme.

L’allègement de la dette. La Chine n’a jamais utilisé la dette pour exploiter les actifs nationaux ou le droit au développement d’autres pays. Aucun pays n’est tombé dans la crise de la dette en raison de son adhésion à l’initiative « la Ceinture et la Route ». La Chine a répondu activement à l’Initiative de suspension du service de la dette du G20, apportant la plus grande contribution, soit près de 30%, à la suspension totale du service de la dette.

Innovation théorique dans la coopération internationale au développement

La contribution de la Chine au développement des droits de l’homme via l’aide étrangère se reflète non seulement dans la pratique, mais aussi dans l’innovation théorique.

En termes de concepts de coopération, la Chine défend le principe de consultation approfondie, de contribution conjointe et de bénéfices partagés. La Chine respecte la souveraineté et les droits de l’homme et ne s’immisce pas dans les affaires intérieures d’autres pays ni n’attache de conditions politiques.

En termes de canaux de coopération, la Chine délaisse l’aide gouvernementale comme principal canal et se concentre sur la coopération bilatérale, diversifiant progressivement les donateurs et combinant coopération bilatérale et multilatérale.

En termes de méthodes de coopération, la Chine combine une aide « dure » avec une aide « douce », et une aide étrangère avec une coopération mutuellement bénéfique, dans le but de s’aligner sur les stratégies de développement des pays bénéficiaires et de parvenir à une complémentarité économique et à un développement commun.

En termes de types de coopération, la Chine se concentre sur des projets de moyens de subsistance « petits mais intelligents » en plus des projets traditionnels, de l’assistance technique et des fournitures, de la coopération pour le développement des ressources humaines et de l’aide humanitaire d’urgence. En 2018, la Chine a créé l’Agence chinoise de coopération internationale pour le développement afin de mieux coordonner et diriger la coopération chinoise pour le développement international.