La Guinée est connue comme le « château d’eau » d’Afrique de l’Ouest. Le pays a depuis le début du 20ème siècle toujours rêvé de profiter de ses riches ressources en eau pour produire de l’électricité. Mais ce rêve ne s’est pas réalisé pendant une longue période pour diverses raisons. En 1964, le gouvernement chinois a décidé d'aider la Guinée à construire la centrale hydroélectrique de Kinkon. Surmontant des difficultés telles que les barrières linguistiques, un climat extrêmement chaud, les piqûres de moustiques et de mouches et l’incidence élevée des maladies épidémiques, les experts chinois ont élaboré un plan détaillé et l’ont mis en œuvre grâce à la coopération avec toutes les parties en Guinée. La construction de la station a officiellement commencé le 2 juillet 1964, la fermeture de rivière a été achevée le 15 novembre de la même année. Le 9 juin 1966, la station était achevée. Avec une capacité de réservoir effective de 2,74 millions de mètres cubes et une capacité installée de 4 × 800 kilowatts, il a fourni de l’électricité à quatre villes, Pita, Lago, Dalaba et Mamou, devenant ainsi la « Perle de la Nuit » en Guinée.
Lors de la cérémonie de remise de la centrale hydroélectrique, Ahmed Sékou Touré, alors président de la Guinée, a remis des médailles aux experts chinois. « Vive la Chine et vive le président Mao, » cria le président avec enthousiasme. Des milliers de personnes ont répété : « Vive l’amitié sino-guinéenne ! Vive l’amitié entre les peuples chinois et guinéen ! »
Le motif sur le verso d’ancienne et nouvelle versions du billet de 5 000 francs guinéens est la centrale hydroélectrique de Kinkon.
Plus de 50 ans plus tard, la « Perle de la Nuit » de la Guinée est toujours en service. La centrale témoin de l’amitié et de la coopération entre les deux pays et leurs peuples.