Célébration du 100e anniversaire de la fondation du PCC | Une femme cambodgienne poursuit son rêve de grande ville avec l'aide chinoise à la formation professionnelle

Le 13 novembre 2014, lors de la réunion des dirigeants ASEAN-Chine-Japon-Corée du Sud (10+3), la Chine a proposé de mettre en œuvre l’Initiative de coopération sur la réduction de la pauvreté en Asie de l’Est, de mettre en œuvre des programmes de promotion de la réduction de la pauvreté rurale et d’établir le Projet de démonstration de réduction de la pauvreté en Asie. En 2015, le gouvernement chinois a décidé de coopérer avec le Cambodge, le Laos et le Myanmar afin de mener à bien des projets d’assistance technique pour la réduction de la pauvreté en Asie de l’Est. En février 2017, un groupe d’experts résidents chinois est allé travailler dans les villages de Chheuteal Phlos et Svay Ampear dans la commune de Svay Ampear, district de Mok Kampoul, province de Kandal, Cambodge.

Le groupe, en réponse aux causes de la pauvreté dans les villages du projet, s’est appuyé sur l’expérience réussie de la Chine dans la promotion de l’ensemble du village et la réduction ciblée de la pauvreté, adapté aux conditions locales, et s'est concentré sur la gestion des facteurs de pauvreté et la satisfaction des besoins de développement afin de planifier et concevoir une série de mesures telles que les infrastructures, les services publics, les améliorations environnementales, l'amélioration des moyens de subsistance, le renforcement des capacités et l’assistance technique, qui ont été très appréciées par les populations de ces zones.

Leng Jiangdi est la fille aînée de ses parents et la seule travailleuse de la famille. Ils vivent dans un petit village appelé Chheuteal Phlos, dans la commune de Svay Ampear, district de Mok Kampoul, province de Kandal, Cambodge. Comme beaucoup de jeunes, Leng avait exprimé sa soif de monde extérieur et son souhait de travailler à Phnom Penh, mais restait gênée de ne pas avoir acquis les compétences nécessaires pour obtenir un emploi. Leng a déclaré qu’elle cherchait des opportunités de formation, mais qu’elle ne savait pas quoi apprendre à Phnom Penh face à un large éventail de programmes. Plus important encore, les frais de formation étaient trop élevés pour elle. Elle a donc dû retourner dans son village, déçue. 

Elle était aussi heureuse que les autres villageois de voir une maison toute neuve construite avec l'aide du Bureau de gestion de projet conjoint Chine-Cambodge (JPMU) du Programme de démonstration pour la réduction de la pauvreté en Asie de l'Est. Mais après quelques jours de bonheur, son humeur retomba : « Est-ce que je vais rester ici pour le reste de ma vie et cultiver comme mes parents? Est-ce que je serai comme eux à mes vieux jours, en attendant que quelqu'un d'autre me construise une nouvelle maison? » concédait Leng. Cependant, son angoisse n’a pas duré longtemps. Un cours de formation professionnelle a rapidement commencé dans un centre d’activités communautaires financé par JPMU.

Après avoir étudié le marché du travail, JPMU a invité des chefs pâtissiers chinois de Phnom Penh, des responsables du département d’économie agricole et des professionnels expérimentés des services domestiques à former les stagiaires. Vêtue d’une toque et d’un tablier de chef, Leng était ravie de commencer son cours. Une fois la formation terminée, elle a réussi son examen final et a obtenu son certificat. Pendant la période de formation, les experts chinois ont contacté des entreprises chinoises à Phnom Penh. Dès la fin de la formation, six stagiaires ont été embauchés par des pâtisseries, des restaurants chinois et des salons de beauté à Phnom Penh. Leng était l’une d’entre eux.