Le 12 décembre 2020, le Président Xi Jinping a prononcé un discours important intitulé « S'appuyer sur les acquis du passé et ouvrir une nouvelle étape de la réponse mondiale au changement climatique » par liaison vidéo au Sommet sur l'ambition climatique et a annoncé une série de nouvelles initiatives relatives aux contributions déterminées au niveau national de la Chine.
M. Xi a souligné qu'il y a cinq ans, les dirigeants des différents pays avaient adopté l'Accord de Paris sur le climat, avec la plus grande détermination et la plus grande sagesse politiques. Au cours des cinq dernières années, la mise en œuvre de l'Accord de Paris bénéficie d'un soutien et d'une participation larges de la communauté internationale. À l'heure où l'échiquier international évolue plus rapidement et que la COVID-19 nous fait réfléchir profondément sur la relation entre l'homme et la nature, le monde entier se penche davantage sur l'avenir de la gouvernance climatique mondiale.
M. Xi a avancé trois propositions :
Premièrement, unir nos efforts pour ouvrir de nouveaux horizons dans la gouvernance climatique marquée par la coopération gagnant-gagnant. L'humanité partage un destin commun face au défi climatique. La Chine sera heureuse de voir tous les pays soutenir l'Accord de Paris et apporter une plus grande contribution à la lutte contre le changement climatique.
Deuxièmement, relever notre ambition pour bâtir une nouvelle architecture de gouvernance climatique où chaque partie assume ses responsabilités. Tous les pays doivent, à la lumière du principe des responsabilités communes mais différenciées, intensifier au maximum leurs actions en fonction de leurs réalités nationales et capacités respectives. Les pays développés sont appelés à accroître effectivement leur soutien aux pays en développement en matière de fonds, de technologies et de renforcement des capacités.
Troisièmement, renforcer notre confiance dans la poursuite de la nouvelle approche de la gouvernance climatique avec l'accent mis sur la reprise verte. Il faut promouvoir énergiquement les modes de production et de vie verts et sobres en carbone et considérer le développement vert comme une source d'opportunités et de dynamique pour le développement.
M. Xi a souligné que la Chine avait apporté une contribution importante à la conclusion de l'Accord de Paris et œuvrait activement pour le mettre en œuvre. La partie chinoise avait annoncé qu'elle élèverait le niveau de ses contributions déterminées au niveau national. « Aujourd'hui, je voudrais encore annoncer : d'ici 2030, la Chine baissera ses émissions de CO2 par unité de produit intérieur brut (PIB) de plus de 65% par rapport au niveau de 2005, portera à près de 25% la part des énergies non fossiles dans la consommation des énergies primaires, fera augmenter le volume forestier de 6 milliards de M3 sur la base de 2005, et portera à plus de 1,2 milliard de kilowatts la capacité installée totale de l'éolien et du solaire. La Chine honore toujours ses engagements. À la lumière du nouveau concept de développement, nous travaillerons à la transition écologique dans tous les domaines économiques et sociaux en promouvant un développement de qualité. Nous travaillerons sans relâche pour atteindre les objectifs susmentionnés et apporter une plus grande contribution à la réponse mondiale au changement climatique », a poursuivi M. Xi.
Pour terminer, M. Xi s'est ainsi exprimé : « Un poème chinois dit : Le ciel ne parle pas mais fait alterner les quatre saisons ; la terre ne parle pas mais nourrit tous les êtres. La planète Terre est le seul foyer commun de l'humanité. À nous de poursuivre nos efforts sur la base des réalisations accomplies et d'avancer côte à côte, afin d'assurer la mise en œuvre solide de l'Accord de Paris et d'ouvrir une nouvelle étape de la réponse mondiale au défi climatique ! »
Le Sommet sur l'ambition climatique a été organisé à l'initiative des Nations Unies et des pays concernés pour marquer le cinquième anniversaire de la conclusion de l'Accord de Paris et pour mobiliser davantage la communauté internationale afin d'intensifier l'action liée au climat et de faire avancer le processus multilatéral.