Depuis l’éclosion de l’épidémie de COVID-19, la 24ème équipe médicale d’aide chinoise à la Tunisie travaille en première ligne pour prévenir et contrôler l’épidémie de nouveau coronavirus en Tunisie, en particulier lorsque le premier cas confirmé a été enregistré le 3 mars.
Le 31 janvier, en réponse à l’appel du chef de l’équipe, M. Li Shihu, les 31 membres de l’équipe ont fait un don total de 23 742 yuans (3047,4 euros) pour acheter des fournitures médicales aux travailleurs médicaux de première ligne à Wuhan, en Chine. Face à la propagation rapide du coronavirus en Italie, où vivent près des ressortissants tunisiens, et après la confirmation des premiers cas en Italie en février, l’équipe médicale en Tunisie redouble ses efforts pour renforcer son dispositif de prévention. L’ambassade de Chine en Tunisie a organisé une réunion de travail sur la prévention et la lutte contre l’épidémie de COVID-19 et a organisé plusieurs conférences sur la prévention de COVID-19 pour promouvoir des mesures de protection et guider les ressortissants chinois à bien faire la prévention anti-épidémique.
Alors que le nombre de cas en Italie augmentait rapidement fin février, l’équipe médicale chinoise a émis un avis d’urgence pour améliorer l’efficacité du travail de prévention et de contrôle de l’épidémie en Tunisie.
Le 2 mars, le ministre tunisien de la Santé a annoncé le premier cas confirmé dans le pays. Deux cent cinquante-quatre patients à bord d’un avion avec le cas confirmé ont été mis en isolement. Le cas confirmé en provenance d’Italie et ses contacts étroits étaient sous enquête. Jusqu’au 13 mars, un total de 13 cas avait été confirmé en Tunisie. Étant donné que le gouvernement tunisien n’a pas mis en place de prévention et de contrôle systémiques de COVID-19, la 24ème équipe médicale chinoise a fait plusieurs suggestions aux hôpitaux aidés sur la base des expériences chinoises. La plupart d’entre elles ont été adoptées.
1. Selon les suggestions, une ligne directrice de la clinique de la fièvre a été mise en place dans un endroit bien en vue dans les hôpitaux pour guider les patients atteints de fièvre, en particulier ceux souffrant de fièvre, de toux ou de dyspnée, afin d'isoler complètement les patients suspects et de réduire le risque d'infection croisée.
2. Pendant ce temps, le personnel médical, en particulier dans les services respiratoires et d’infection, était équipé d’un équipement de protection adéquat et séparé des autres services de l’hôpital.
Le personnel médical devait passer un test de température corporelle au moment de la consultation, enregistrer les antécédents de voyage d'un patient à l’étranger et contacter tout patient infecté, et demander un examen d'imagerie si nécessaire pendant la consultation. En cas de suspicion, le le personnel médical doit immédiatement signaler, isoler et enregistrer le patient.
De plus, pour les autres cliniques qui ne traitent pas de patient de la fièvre, les infirmières doivent effectuer un test de température corporelle pour chaque patient.Si la température corporelle dépasse 37,3 degrés Celsius, le patient doit être référé à la clinique de la fièvre.
Il est également recommandé que tous les travailleurs médicaux portent des masques et se lavent fréquemment les mains, et les concierges doivent renforcer la désinfection à l’hôpital. Les patients présentant des symptômes d’infection des voies respiratoires supérieures ou de fièvre dans le service doivent faire l’objet d’une attention particulière et être enregistrés à temps .
« Des centaines de milliers de travailleurs médicaux et de scientifiques sont la force sur laquelle s'appuyer pour gagner cette dure bataille », a déclaré le président d’un hôpital tunisien, qui a ajouté : « J’ai plein de confiance dans le travail de prévention et de contrôle de l’épidémie assumé par l’équipe chinoise. La Chine peut compter sur ses dizaines de millions de travailleurs médicaux exceptionnels pour gagner cette bataille. »
Reportage réalisé avec la participation de M. Lei Xiaozhen, responsable de l’équipe médicale chinoise en Tunisie.